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 Frankenstein: interview

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Evan
élèves étant passionné par la classe
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Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 20/12/2006

Frankenstein: interview Empty
MessageSujet: Frankenstein: interview   Frankenstein: interview Icon_minitimeMer 31 Jan - 22:50

[Sur un plateau télé]

- Mesdames et messieurs, bonsoir. Aujourd'hui à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'un personnage emblèmatique de la science:
Victor Frankenstein, nous recevons son frère, Ernest. Monsieur, merci d'être avec nous.
-Merci à vous.

- Tout d'abord, comment ressentez vous la mort de votre frère, un an plus tard?
- Ma peine fut encore plus grande, après la disparition de mon autre frère, plus petit, de ma cousine, et de mon père. Mais j'essaie maintenant d'affronter la vie avec philosophie.

- Parlez nous un peu de Victor!
- Mon frère, Victor, était un être passionné et sensible à son entourage. Il aimait l'harmonie des paysages alpins et la beauté de celle qu'il appelait sa cousine: Elisabeth, que mon père avait tendrement accueillie, dans le foyer familial à Genève, alors qu'elle était petite et radieuse mais privée de sa maman, morte à sa naissance.

- Vous êtes donc genevois d'origine?
- Oui. Tout à fait. Mes ancêtres, les Frankestein, sont installés depuis longtemps à Genève. Mon père assurait sa réputation dans diverses fonctions publiques avant de s'occuper des affaires de son pays. Mes deux frères, ma cousine et moi, avons été élevés dans l'amour, et dans le plus pur respect des traditions familiales, par nos parents.

- Entreteniez vous de bonnes relations avec votre frère ainé?
- Nous étions très unis ainsi que chaque membre de la famille. Néanmoins, Victor et moi étions différents. Les études m'ennuyaient, et je passais mon temps en plein air, à grimper sur des collines, à déambuler ici et là à travers les vallées suisses, alors que mon frère était très désireux d'apprendre, de connaître le pourquoi et le comment. Il passait son temps plongé dans des bouquins scientifiques sans en démordre. Le soir, à l'heure du souper, Victor nous faisait part de ses différentes découvertes et nous relatait les expériences de Cornélius Agrippa, ou de Paradise, avec un tel enthousiasme, que tous, même moi, nous prenions part à son euphorie.

- Victor était donc prédestiné à la recherche scientifique?
- C'était ce que l'on pensait , et c'était ce qu'il fut. Cette soif de connaissances sur la science moderne étaient si grande, que mon frère s'exila à Londres, à la rencontre de grands philosophes, à l'âge de sa majorité. Après quelques années, son intérêt, son assiduité et son acharnement envers les sciences l'amenèrent lui même à devenir un brillant scientifique et à s'inventer son nouveau rapport à la science. Il ne vivait plus que pour ça, nous délaissant sans aucune nouvelle. Il passait des jours et des nuits à rester enfermé afin d'aboutir à ses découvertes, au point que la science devint un fléau. Et c'est là qu'il créa cette masse vivante, diforme, qui poussera plus tard mon frère à son chaos.

- Qu'entendez vous par là?
- Mon frère réussit à créer un monstre, quoiqu'à l'apparence presque humaine, mais habité de passions animales. Quand Victor donna vie à la
chose hideuse, c'est seulement là que mon frère se rendit compte de la monstruosité de son acte mais le mal était fait. La suite, monsieur, n'est que l'affreux récit d'un homme brillant qui épris de folie, poussa la science à son degré d'absurdité le plus inimaginable, si bien que le fruit de son travail tua, coup sur coup, les gens qu'il aimait le plus tendrement, en passant de son frère William, à son plus cher ami d'enfance Clerval, allant même à réduire à néant celle qui était devenue la femme de Victor: Elisabeth, avant que son père ne s'éteigne et que lui même ne périsse de sa propre bêtise...

- Et c'est sur cette triste issue que nous nous quittons. Merci encore, M. Frankenstein, pour votre témoignage.
- C'est le coeur d'un homme qui a parlé!
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