INTERVIEW CHOC DU SONNEUR DE CLOCHE !
Chers lecteurs, ce mois-ci, nous avons eu l’honneur d’interviewer pour vous et en exclusivité le célèbre sonneur de cloches de Notre-Dame de Paris, j’ai nommé Quasimodo.
Qui est-il ? D’où vient-il ? Commenta-t-il réagi à la mort des deux seules personnes auxquelles il tenait vraiment ? C’est ce que vous allez découvrir dans cette interview .PPDA : J’ai réussi, à l’aide de quelques subterfuges que je tairai, à obtenir un rendez-vous avec le mystérieux Quasimodo. Il est sourd, aussi, dois je lui parler très lentement et articuler distinctement afin qu’il parvienne à lire sur mes lèvres. Mais chut ! le voilà qui arrive !PPDA :
(une certaine animosité dans l’air) Enchantée, Je suis Prune POMME d’AMOUR du magasine « People ». Je vous remercie d’avoir accepté de me rencontrer. Je vais, si vous le voulez bien, vous poser quelques questions.
Quasimodo :
(aucune réponse) …PPDA : Pour commencer, décrivez-moi vos attributions dans cette magnifique cathédrale.
Quasimodo :
(d’une voix rauque et gutturale) Je suis sonneur de cloches.
(une lueur dans ses yeux) Ah, mes cloches ! La seule chose qui puisse me procurer encore un semblant de plaisir malgré tous mes malheurs ! C’est à cause d’elles que je suis sourd mais je les aime comme des sœurs. Et Marie, ma bien-aimée ! C’est la seule voix que je puisse toujours entendre !
PPDA : Qui est cette Marie ?
Quasimodo : C’est la plus grosse cloche de l’église.
PPDA : En effet, on voit que vous les adorez ces cloches ! Mais comment avez-vous obtenu ce rôle primordial dans le bon fonctionnement d’une ville ?
Quasimodo :
(soupir) … Et bien c’est grâce à mon père de cœur Claude Frollo, qui est décédé à présent et qui m’a permis la première fois à me suspendre aux cloches. Ce fut la révélation !
PPDA : Parlez nous justement de ce prêtre qui vous a généreusement accueilli.
Quasimodo : Claude Frollo était un saint homme. C’est le seul qui n’a pas vu en moi que la laideur. Il a fait toute mon éducation, m’a appris à parler, à lire et à écrire. Il m’a adopté le jour de la saint Quasimodo, alors que j’avais été abandonné par mes parents. Tout le monde se moquait de moi, mais lui a su voir au delà des apparences.
(grand silence) Mais comment ai-je pu faire ça ?
PPDA : Pouvez-vous m’en dire plus ?
Quasimodo :
(changeant tout à coup de visage et devenant presque effrayant et menaçant) Je l’ai tué ! Cet immonde homme, il m’a pris l’être le plus merveilleux au monde et je lui ai pris la vie !
(redevenant plus calme) Mais je n’aurai pas du faire cela, Claude Frollo était un homme bon, un homme bon, homme bon …
PPDA :
(après quelques hésitations et un peu frustré) J’ai fait quelques recherches sur votre passé et j’ai découvert que vos parents biologiques étaient égyptiens.
Quasimodo :
(indifférent et songeur) Hm …
PPDA : J’ai aussi appris que l’on vous avait « échangé », il y a un vingtaine d’années contre une ravissante petite fille qui avait été enlevée par vos parents.
Quasimodo :
(toujours indifférent)PPDA : Elle s’appelait Agnès mais fut renommée par les égyptiens Esmeralda.
Quasimodo :
(sursautant et gémissant en versant quelques larmes) Esmeralda, mon Esmeralda … ma pauvre petite …
PPDA :Vous la connaissez ?
Quasimodo :
(tristement) Bien sûr ! Je l’ai sauvée, alors qu’elle devait être pendue, je l’ai enlevée et recueillie dans cette église ? Je m’occupais d’elle tous les jours
(un sourire apparaît sur son visage), je lui apportai à manger …
(devenant menaçant) Si seulement ce Claude Frollo n’avait pas été là ! Elle serait toujours en vie !
(redevenant plus doux) Elle était tellement belle et charmante !
PPDA : Vous possédez donc un fort esprit maternel ! Mais expliquez nous comment vous vivez le fait d’être borgne, bossu, cagneux et sourd de surcroît ?
Quasimodo :Le regard des autres, cela fait longtemps que je l’ai oublié, et j’estime ne plus faire partie de genre humain. C’est pourquoi je suis parfois agressif envers eux.
PPDA : Avez-vous conscience d’être le symbole du peuple français, opprimé et méprisé ?
Quasimodo :
(perdu dans ses pensées) … J’ai perdu les seules personnes qui m’étaient chères et je n’ai plus qu’une envie, c’est d’aller les rejoindre…
Je sens qu’il est temps pour moi de laisser Quasimodo à ses pensées en espérant que vous, chers lecteurs, ayez un peu mieux cerné sa personnalité.
A Bientôt
Prune Pomme d’Amour.